in ,

1793

C’est l’histoire d’une jeune de la noblesse pendant la Révolution française

— Mais, c’est impossible, je ne peux le faire qu’avec mon futur mari.

— C’est des conneries qu’on t’a apprises et tous ceux qui auraient pu t’épouser ont la tête séparée du corps.

Margot se mit à trembler, comprenant que la situation lui échappait. Jamais elle n’aurait dû autoriser l’aubergiste à la laver et là elle ne savait plus quoi faire. Se rappelant tout ce que les sœurs du couvent lui avaient enseigné, elle insista.

— Mais c’est mal, je ne peux pas vous donner ma virginité. Ce n’est pas ce que notre seigneur veut.

— Tu préfères la donner à une vingtaine de sans-culottes ivres qui te violeraient durant plusieurs jours avant de t’amener à l’échafaud ?

— Non !!!

L’homme sentit que la jeune femme n’allait pas tarder à craquer.

— Si tu veux rester en vie, vas t’allonger sur le lit et écartes les cuisses.

Mais pourquoi s’était-elle arrêtée dans cette écurie pour dormir, pourquoi n’avait-elle pas continué son chemin ?

Pourtant, elle ne voulait pas mourir et se décida à obéir. Un sentiment de triomphe envahit l’homme lorsqu’il vit que la fille se dirigeait vers son lit. En acceptant de se faire déflorer pour rester en vie, elle faisait tout de même preuve de beaucoup de courage.

Docile, elle alla s’allonger sur le drap en lin qui enveloppait le matelas. Ce dernier était un peu déformé, mais elle était tellement stressée qu’elle ne s’en préoccupât pas.

L’aubergiste se déshabilla en vitesse, car il n’avait plus qu’une obsession, s’enfoncer entre les cuisses magnifiques de la jeune femme. Lorsque Margot tourna la tête et découvrit le membre dressé entre les jambes de l’homme, elle paniqua. C’est la première fois qu’elle voyait une verge et elle la trouva énorme. Jamais cet engin ne rentrerait en elle sans la déchirer.

Pourtant, l’excitation qu’elle ressentait depuis le début monta d’un cran et même si elle avait très peur, les sentiments contradictoires qu’elle ressentait la déstabilisaient.

L’homme, en regardant le jeune corps allongé et immobile, sentit une certaine émotion l’envahir. La vie difficile qu’il avait vécue jusqu’à ce jour l’avait rendu insensible à beaucoup de choses et pour la première fois depuis longtemps, il fut ému. Elle n’était pas que belle, elle paraissait aussi tellement fragile et irréelle.

Comment le destin avait-il pu pousser une telle créature à s’abriter dans on écurie, lui qui n’était qu’un pauvre aubergiste.

Contrairement à ce qu’avait pensé Margot, il ne lui grimpa pas dessus tout de suite, préférant s’asseoir sur le bord du lit. La jeune femme tressaillit lorsqu’il se mit à lui caresser l’intérieur de la cuisse, goûtant à la douceur de sa peau. Elle avait ressenti un certain plaisir lorsque la lavette l’avait parcouru, mais là c’était amplifié par dix.

Elle crut défaillir lorsque les doigts de l’homme vinrent glisser sur les lèvres de son sexe, ne comprenant pas ce qui lui arrivait. Parfois, lorsqu’elle était seule dans sa chambre, il lui était arrivé de se caresser, mais jamais elle n’avait éprouvé ça.

Lorsque l’aubergiste enfonça ses doigts entre les chairs intimes de la jeune femme, il se rendit compte que cette dernière était prête à le recevoir. Sa chatte était mouillée de désir et il ne pouvait plus attendre.

Quand il grimpa sur le lit, s’allongeant sur le jeune corps, Margot ferma les yeux, excitée et paniquée à la fois. Elle allait devenir une femme même si elle aurait préféré que ce soit dans d’autres circonstances.

Elle poussa un petit cri lorsque le gland turgescent écarta ses lèvres pour s’insérer bien au chaud dans sa chatte. Elle essaya de respirer calmement en sentant son cœur battre la chamade. Elle n’arrivait pas vraiment à réaliser que cet homme au physique imposant était en train de la souiller.

Elle ouvrit grand la bouche en sentant le membre glisser en elle et elle ne put s’empêcher de crier lorsqu’il lui déchira l’hymen. Elle avait toujours appréhendé ce moment, pensant que la douleur serait insupportable aussi, fut-elle étonnée en se rendant compte que cela faisait moins mal que ce qu’elle avait imaginé.

L’homme, sachant que la fille était vierge, décida de la prendre en douceur. Si ça n’avait été que de lui, il l’aurait baisée avec force en donnant comme à son habitude de grands coups de reins pour jouir rapidement. Mais là, il se calma et commença de lents va-et-vient pour que la jeune femme ne soit pas dégoûtée de sa première fois.

Margot sentit la douleur s’estomper et un bien-être l’envahir alors que le membre épais la besognait en douceur. Elle en oublia l’homme qui l’écrasait pour sentir une jouissance inconnue envahir son bas-ventre. Elle se rendit compte qu’elle adorait ça et se mit à gémir à chaque fois que le pieu de chair plongeait en elle.

Elle fut étonnée lorsque tout en la prenant, il vint poser ses lèvres sur les siennes et au lieu de la dégoûter, cela augmenta encore plus son plaisir. Les bonnes sœurs lui avaient toujours dit qu’embrasser était sale et que l’on pouvait même mourir de maladie en le faisant. Mais là, elle adora ça, même si cela ne dura pas longtemps.

Les démons de l’homme revinrent au galop et il en oublia la douceur lorsque le plaisir fut trop important. Il se mit sans prévenir à accélérer la cadence, donnant de grands coups de reins en poussant des cris de bûcherons.

Margot fut surprise par le changement de rythme et étonnamment, elle adora ça. Elle se mit à jouir comme une folle alors que l’homme piocher en elle comme un forcené. C’était du pur plaisir et elle ne comprit pas du tout ce qui lui arrivait lorsque tout son corps fut pris par un orgasme violent.

Jamais personne ne lui avait parlé de ça et elle redécouvrait son corps.

L’homme éjacula presque en même temps et les longs jets de spermes qui inondèrent la vulve furent d’une violence inhabituelle. Jamais encore il n’avait pris un tel pied et il allait pouvoir réitérer autant de fois qu’il le voulait.

Lorsqu’il quitta le lit, il prit la lavette ayant été utilisée pour laver la fille et nettoya son sexe avec.

— Repose-toi un peu si tu veux, il est encore tôt et tu dois avoir sommeil après ta nuit passée dehors. Il y a des vêtements dans l’armoire, prend ce que tu veux.

— Merci

La jeune femme avait eu tellement de plaisir qu’elle n’arrivait pas à en vouloir à l’homme qui l’avait pourtant fait chanter. Elle lui avait donné ce qu’il voulait et ne le regrettait pas. Les sœurs du couvent lui avaient toujours raconté que l’acte d’amour avec le mari était nécessaire pour la procréation, mais qu’il ne devait pas être source de jouissances. Seules les femmes de petites vertus y prenaient du plaisir et ce n’était pas digne d’une femme de bonne lignée.

Elle sourit en se disant qu’elle devrait emmener la mère supérieure dans cette auberge pour que Paulin lui fasse comprendre qu’elle se trompait.

Elle resta allongée et s’endormit rapidement, ne pensant pas à tirer la couverture en laine posée au pied du lit. Finalement, ce fut la fraîcheur de la chambre qui la réveilla peu de temps après. Voyant qu’elle ne dormirait pas plus, elle préféra se lever et chercher dans l’armoire de quoi s’habiller.

Elle eut du mal à trouver un habit qui lui aille, car ils étaient tous trop grands pour elle. Finalement, elle mit à même la peau une jupe un peu large lui allant aux chevilles qu’elle maintint à la taille avec une cordelette. Pour le haut, elle opta pour une chemise blanche trop ample pour elle, mais elle n’avait pas le choix.

La seule chose qui lui allait était la paire de sabots qu’elle découvrit en bas de l’armoire. Les anciennes locataires de sa chambre, même si elles se portaient bien, avaient heureusement des petits pieds.

Elle ignorait quelle heure il était lorsqu’elle descendit dans la grande salle à manger. Paulin, qui était en train de mettre des couverts sur les tables, lui fit un petit signe de tête en la voyant. Margot lui sourit et, en se dirigeant vers la cuisine, elle découvrit un homme très maigre en train d’éplucher des légumes.

La jeune femme conclut que ce devait être Jean, le frère de Paulin et elle décida de se présenter à lui par politesse.

— Bonjour, je m’appelle Margot et votre frère m’a embauchée pour vous aider.

L’homme leva la tête et la fixa, la mettant mal à l’aise. Sans même lui répondre, il se remit à éplucher ses carottes, ne faisant plus attention à la jeune femme.

Désemparée, elle quitta la cuisine et retourna dans la grande salle pour aller voir Paulin.

— Ne t’inquiète pas, ce n’est pas parce qu’il ne t’a pas parlé qu’il ne t’aime pas. Il est juste différent.

Pour l’occuper, il lui fit balayer le sol de la grande salle et nettoyer le bar qui en avait bien besoin.

Lorsque les premiers clients arrivèrent, Paulin l’envoya dans la cuisine pour voir si Jean avait besoin d’un coup de main. Il se tenait devant une grosse marmite, touillant avec une louche très consciencieusement.

Contrairement à la première fois, il lui parla, lui demandant de s’asseoir, car il n’avait pas besoin d’aide.

Durant tout le service, il resta devant le potager, remettant des braises de temps en temps alors que Paulin faisait des allers et retours entre les deux pièces.

À part remplir les assiettes que son frère lui tendait, il ne faisait rien d’autre. Paulin, par contre, était sur tous les fronts et la jeune femme admira son courage. Elle aurait bien voulu l’aider, mais elle ne voulait pas désobéir pour ne pas l’énerver.

Lorsque le dernier client fut parti, ils se mirent à table et ils mangèrent sans un mot. Margot aurait bien rompu le silence, mais elle ne savait pas si cela aurait été apprécié.

À la fin du repas, Paulin lui fit signe de laisser Jean ranger la cuisine.

Quant à eux, ils débarrassèrent les tables de la salle à manger et entassèrent la vaisselle sale dans un seau en bois qu’ils laissèrent près de la cuisine.

— C’est toujours Jean qui va la laver au puits, on a chacun nos tâches

— Et pour le souper, les clients sont nombreux

— Non, depuis que la révolution a commencé, le soir c’est plutôt désert à part quelques rares voyageurs cherchant un endroit pour dormir.

Le reste de l’après-midi, Margot nettoya à fond la salle à manger et c’est fatiguée qu’elle soupa avec les deux frères. Lorsqu’elle regagna sa chambre, elle n’avait qu’une hâte, c’était de dormir et de récupérer.

Signaler

Fan ou Pas Fan ?

49 Points
Fan Pas Fan
Elle S’appelle Léa

Elle s’appelle Léa

Claire Au Camping

Claire au Camping