— Oh ne vous inquiétez pas, cela j’ai prévu.
— Vous le faites comment ?
— Comme pour les veaux : un anneau très serré à la base des couilles, un à la base de la verge. Et cela tombe tout seul.
— Oui et c’est sans grand risque. Cependant, une fois cela fait, venez me voir que je lisse tout cela, peut être lui faire un petit capuchon pour son méat, et le tour est joué, il sera parfaitement lisse, avec une cicatrice dans l’aine donc invisible.
Je n’arrive pas à penser, mais je sais qu’il ne faut pas. Que puis-je faire, je me jette à ses pieds, elle interprète cela comme un encouragement et comme une marque d’enthousiasme. Je voudrais parler, mais je sais que cela ne changera rien et surtout qu’elle me punira. Déjà elle a envoyé mon blog enrichi à une dizaine d’autres personnes, toutes aussi choquées et violentes vis-à-vis de moi. Je m’enfonce, et plus je coule plus Maîtresse irradie et éclabousse tout le monde de son assurance et de sa beauté. Les rendez-vous sont pris, le prix astronomique accepté, personne ne m’a demandé le moindre accord.
Il est 4 heures du matin, et cela fait à peu près quatre ans que j’ai été réduit en esclavage de la façon la plus violente qui soit. C’est l’heure de mon lavement quotidien et que je prépare tout dans la maison pour le réveil de Maîtresse. Je me regarde dans la glace, voir ce que je suis devenue. Je ne pense plus à moi qu’en femelle tant c’est une évidence. Le travail du chirurgien a été incroyable, et je suis une blonde platine aux gros seins, avec une taille maintenant très marquée, à la démarche à l’aise sur mes stilettos usuels. La poitrine est sublime et pèse en permanence car je porte rarement de brassière. Maîtresse me veut nue, et adore me voir si féminine et lisse entre mes jambes, puisque rien ne dépasse. En effet le chirurgien a réussi à détourner le méat pour le faire couler dans mon cul ouvert en permanence. Je pisse par le cul désormais.
Un de mes rares plaisirs est de me caresser les seins, les soupeser, tirer sur mes anneaux qui pèsent sur mes tétons, qui ont explosé en taille. Les anneaux sont très imposants et facilement visibles sous mes vêtements quand je dois sortir. Je me souviens des premières sorties pour m’habiller, c’était très érotique, sachant que absolument tout le monde me prend pour une fille appétissante. Ma peau a été régénérée et je fais 10 ans de moins. Mais je ne suis pas comestible n’ayant pas de trous vraiment accessibles : celui du cul est bien trop ouvert pour accueillir un sexe humain ! Je me caresse, me trouve belle et salope, mon collier étant définitivement scellé dorénavant, soulignant que je suis une chienne soumise. Je ne pense à rien, sinon à ma Propriétaire, lui obéir, la regarder pendant des heures. Et souffrir en continu pour elle. La perte de mes attributs a été un choc, quelque chose qui ne peut revenir en arrière, alors que jusqu’alors tout était possible. Chloé est implacable rien ne la fait dévier.
Je vérifie que je suis impeccable, par acquis de conscience je serre un peu plus le corset, j’ai appris à aimer la tension dans la peau. Le plateau est complet et je monte dans la chambre de Maîtresse. Je m’agenouille avec le plateau à bout de bras, il est 8 h précises. Je réalise d’un coup que le lit est vide, pas même utilisé. Les volets sont restés ouverts. Les vêtements de Maîtresse de la journée précédente étaient bien dans la salle de bains et je les ai déjà nettoyés. Je ne comprends pas. Je ne sais quoi faire, je n’ai jamais été confronté à ce cas de figure. Je pose le plateau, découvre sur la table de chevet tous ses bijoux et montre posés à la va vite, l’inquiétude me gagne. Le dressing est toujours rempli à craquer de toutes ses affaires, en bas ses sacs et clés sont là, comme son téléphone, la porte est déverrouillée alors que je l’ai verrouillée hier soir. Maîtresse est sortie mais n’est pas rentrée. Peut-être une envie nocturne.
Le temps passe, je suis prostré et assoiffé. Je suis habitué à m’hydrater avec l’urine de Maîtresse et là je n’ai rien bu. Je n’ai pas le droit sans autorisation, aussi je ne bouge pas. Je suis surpris que son téléphone soit là. Il reçoit de nombreuses notifications et quelques appels. Je n’ai pas le code je ne peux rien faire et je n’ose répondre. Il est 18 h mon inquiétude est au sommet, quand je vois que c’est Maîtresse Stéphanie qui appelle, je décroche. Elle m’écoute, me demande de ne pas bouger et viens me rejoindre.
Je l’attends à genoux comme il se doit, et lui expose ce que je sais. Elle déverrouille le téléphone de Maîtresse, regarde les différents messages, n’y trouve rien de particulier par rapport à son absence. Impossible de l’appeler. Nous refaisons le tour, je ne vois pas ce qui pourrait manquer. Maîtresse Stéphanie est tout aussi inquiète que moi. Etrangement elle me prend dans ses bras et me fait un gros câlin qui m’apaise énormément. Elle m’embrasse, puis me permet de la boire afin de m’hydrater, et ouvre une boîte pour mon repas du jour. Nous sommes tous deux désemparés.
C’est alors qu’elle pense à la caméra de surveillance qui est dans la sonnette de la porte. Nous allons à l’ordinateur. Elle a aussi les codes ! Il me faut une seconde pour comprendre ce qui arrive. Je m’effondre intérieurement, les larmes me viennent au visage. Je ne sais pas ce que je pleure, je crois que c’est pour Chloée. Nous le voyons sortir, fermer doucement la porte, se retourner vers la maison le visage impassible, puis sortir par la grille et disparaître. Ce qui me fait tout deviner c’est qu’elle porte les affaires qu’elle avait la première fois que je l’ai vue sur son matelas. Avec le même regard absent, seule la coupe des cheveux, et bien entendu sa poitrine, ont changé. Chloé est repartie là où elle était, nous abandonnant ainsi, sans doute sans même savoir ce qu’elle quittait.
Stéphanie ne connaissait pas les détails de notre rencontre. Je la vois aussi attristée que moi, ayant développé un amour intense avec Chloée. Je sais que ma Maîtresse n’est plus. Je suis hébété. Les jours suivant je sillonne le quartier en espérant la retrouver sur un matelas, en vain bien entendu. Maîtresse Stéphanie me propose de venir à son service, mais nous savons que cela ne peut être possible et que le souvenir de Chloé va nous hanter encore plus. Je garde tout le même rythme, les mêmes règles ou presque. Cela n’a pas beaucoup de sens, mais je veux croire à quelque chose.
Chaque jour je vais prendre le thé dans un café lesbien qui vient d’ouvrir sur la rive gauche. L’ambiance y est extraordinairement sereine, beaucoup de femmes qui y viennent ne sont pas lesbiennes mais se retrouver entre femmes est un vrai soulagement. Je repense à toutes les réflexions contre les hommes que Chloé et Stéphanie ont pu échanger. Je perds rapidement ma culpabilité, personne ne doute de ma féminité, il est vrai très ostentatoire. Je porte toujours une écharpe, je ne veux pas choquer. Rapidement je deviens amie avec Irène la tenancière, et cela me fait un peu de bien d’échanger. Toujours aussi contrainte, je ne perds pas de vue mon statut et je reste très discrète, et je ne lève pas les yeux sur les autres femmes.
Irène m’indique qu’une femme voudrait faire ma connaissance. Je suis gênée, mais j’accepte. Elle doit avoir 45 ans, blonde aux cheveux fins, une allure très stricte, elle ne semble pas habituée à sourire. Elle m’apprend qu’elle connaît Irène depuis longtemps et que celle-ci m’a signalée à elle. Je ne dis rien, je reste à son écoute. Elle semble apprécier. Elle me demande si j’ai des attaches, un travail, une famille. A mes réponses négatives je sens qu’elle apprécie. Elle ne me pose aucune question sur mon passé, me demande si j’accepte de descendre dans le back room avec elle ? Je n’y suis jamais allée, mais oui bien entendu. J’ai tellement l’habitude d’obéir, rien ne me freine.
Elle me fait alors déshabiller devant elle qui reste assise à me regarder froidement, nous ne sommes pas seule et rapidement les autres femmes me découvrent. Le collier pour commencer qui allume une étincelle dans le regard de mon inconnue. Elle ne pose pas de question, mais semble apprécier. Quand j’enlève mon pull en coton, elle découvre ma lourde poitrine libre sans soutien-gorge, annelée et avec des tatouages qui sont très explicites de mon statut d’esclave. Le corset en cache d’autre. Elle vient mesurer la tension du corset, et apprécie la finesse de ma taille. Mes bas y sont attachés. Elle caresse mes seins doucement, tire sur les anneaux, doucement, puis plus férocement, en plantant ses yeux dans les miens. Je ne dis rien, je relève le buste qu’elle sente que je m’offre et ne me défile pas.
Sa main remonte sur mon cou, je a sens qui m’enserre au-dessus du collier, je ne dis rien quand elle coupe ma respiration. Là aussi je m’offre. Quand je baisse ma jupe, les exclamations fusent, et même elle est interloquée de découvrir mon pubis totalement lisse de tout organe sexuel, orné d’un magnifique triskel indiquant que je suis une esclave. Je réalise alors qu’aucunn des nombreux tatouages que je porte n’est au nom de Chloée, c’est chaque fois ma condition qui est mise en avant. Quant à mon autre trou, en fait le seul, les commentaires fusent. C’est vrai que la première fois cela fait une sensation incroyable. J’entends les termes de nullifiée, et toutes les femmes présentes ne doutent pas une seconde que je suis du même sexe de naissance qu’elles. J’en suis bêtement fière.
Elle me fait tourner sur moi-même, pencher en avant malgré mes très hauts talons, suit du doigt quelques cicatrices que je porte. M’ausculte sous tous les angles, soupèse mes seins, étire puis pince mes tétons au sang sans que je ne cille. Puis me fait mettre à genoux et commence à me gifler. Plusieurs filles remontent, allergiques à la violence. J’offre mon visage à ses coups, soulagée de les recevoir. Elle semble étonnée de ma réaction, et frappe encore plus fort malgré mes larmes.
— Ton histoire, ton passé ne m’intéressent pas, je ne veux rien savoir. Tu es une esclave et apparemment déjà bien éduquée. Tes trous sont inutilisables, il te reste tes 10 doigts et ta bouche. Je possède une grande propriété à quelques kilomètres, où je ne vis qu’entourée de femmes. Je te veux. Si tu montes tout à l’heure dans ma voiture, tu ne reviendras jamais ici, ni nulle part ailleurs.

