— …
— Tu ne dis rien ? Ah, tu peux parler, je pense que tu es bien dressée.
— Oui Madame, merci Madame.
— Viendras-tu ?
— Ai-je le choix Madame
— (Elle réfléchit, comprend le sens de ma question) Non tu n’as pas le choix. Je passe devant avec ma chauffeure, tu reconnaitras la voiture j’en suis certaine. Le coffre sera ouvert, tu as intérêt à monter de ton propre gré.
— Oui Madame, bien Madame
— Maintenant je ne veux plus entendre ta voix, même si je trouve qu’elle te va très bien.
Elle remonte, magnifique je trouve. Je me rhabille sous le regard à la fois horrifié et excité de quelques femmes se câlinant. Irène me dit qu’il est inutile de payer mon Evian, et j’attends dans la rue. En effet, je n’ai pas de doute en voyant la voiture, une grosse Bentley conduite par une femme habillée en cuir. Elle stoppe un peu après la porte du café et je me précipite dans le coffre que je referme derrière moi. J’envoie tout mon amour à Chloé il est temps de me remplir de ma nouvelle propriétaire.

