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Vengeance sans lendemain

Personnellement, j’ai des envies un peu plus poussées, comme l’exhibitionnisme ou le voyeurisme…

L’image devient noire et me laisse imaginer ce qui a pu se passer. Mais avant que j’aie eu le temps d’éteindre la lecture, Camille réapparaît à l’écran. Elle est entièrement nue maintenant, en sueur, les cheveux en pagaille. Les garçons sont soit sur le lit soit debout, quelques-uns bandent encore très dur, d’autres se masturbent. Camille s’approche de la caméra le bol à la main et le montre à l’objectif. Il est à moitié plein :

« Mon chéri ! Regarde un peu ! Avec tout ça, je peux finir le beurre blanc et en mélangeant le reste avec les blancs d’œufs, on aura de superbes îles flottantes. Je n’aurai même pas à ajouter de sel. »

Elle pose le bol sur une commode et revient sur le lit au milieu des garçons. Elle se tourne vers la caméra :

« Ce n’est pas très gentil de ma part, ce que j’ai fait avant. Car sur tes cassettes, au moins on voit tout. En plus, je t’ai dit ce matin que je voulais le premier rôle. Tu sais par ailleurs que ces charmants garçons me proposent très trucs très osés. On en reparlera plus tard parce que ça me tente assez. Je te souhaite un bon film ! »

Sur ce, elle se jette en arrière sur le lit, jambes écartées, et elle dit « À nous, jeunes gens ! Cette fois, je veux goûter votre sperme et le sentir dans tous mes orifices ».

La demi-heure suivante, est une longue succession de pipes (Camille a en fait quasiment toujours une bite dans la bouche), de pénétrations, de sodomies, l’un après l’autre ou plusieurs en même temps (je crois en fait que ce jour-là ma femme a goûté à la double pénétration pour la première fois), et finalement d’éjaculations, dans sa bouche, sa chatte ou son cul. Les garçons ont déplacé la caméra ce qui me permet de profiter de chaque position et de voir la chatte et le cul de Camille dégorger de sperme.

Finalement, la séance se termine et elle les gratifie tous d’une dernière pipe en gros plan me montrant à chaque fois tout le sperme dans sa bouche avant de l’avaler. Elle les salue en leur promettant de réfléchir à leurs propositions (que j’ignore encore) et de contacter Patrick prochainement.

« Voilà mon amour, j’ai eu un magnifique cadeau d’anniversaire de mariage et j’espère que le tien t’a plu. Tu rentres dans un quart d’heure à peu près et je dois prendre une douche. Comme je ne serai pas très habillée, comme tu t’en souviens, j’aurai le temps de finir le repas. J’espère que tu aimeras. Au fait, ce soir, j’espère que tu seras en forme comme avec ta maîtresse. De toute façon, j’en ai déjà largement profité et je crois que je vais te faire poireauter un bon moment. Tu aimes apparemment la lécher pendant longtemps. Rappelle-toi combien de fois ils ont joui en moi et souviens-toi ensuite du moment au cours duquel je t’ai demandé de me lécher et de me pénétrer de ta langue. »

Beaucoup de fois et très longtemps en effet.

« Je t’aime toujours mon amour. Tu m’aimes toujours, je le sais. Et dorénavant, c’est moi qui t’en montrerai côté cul, ensemble les prochaines fois, mais parfois tu ne feras que regarder. »

Je sors la cassette du lecteur vidéo encore sonné et excité par ce que je viens de voir et entendre. Je ne sais pas quoi penser. Nul doute que notre vie de couple, comme Camille me l’a annoncé, va en être profondément modifiée. Pour l’instant, toutefois, je n’arrive pas encore à avoir les idées claires. Le mieux est de laisser passer la nuit puis de lui en parler le lendemain. Mais est-ce la bonne solution ? Ne vaut-il mieux pas faire comme si je n’ai pas encore visionné la cassette ? Pourtant je ne peux pas rester sans rien faire ni sans en parler. Elodie ! Ma jolie secrétaire et amante saura m’aider à sortir de cette situation. Ma décision est prise : demain, au déjeuner, je montrerai la cassette à Elodie et lui demanderai conseil. Je range la cassette dans mon attaché-case et vais me coucher dans le lit conjugal, aux côtés de celle qui depuis 3 mois n’est plus la femme que je pensais.

La nuit passe très lentement et je parviens difficilement à dormir. Au réveil, Camille est toujours la même. Bien sûr, comment pourrait-elle déjà savoir que j’ai visionné la cassette ? Je fais de grands efforts pour ne rien laisser transparaître de mes atermoiements. Sans grand succès, d’ailleurs ! Mon insomnie me fournit toutefois une bonne excuse et surtout plausible. Nous partons travailler.

Arrivé au bureau, je prends immédiatement connaissance du courrier du jour, comme d’habitude, et attends avec impatience l’entrée d’Elodie avec mon café. Dès qu’elle est entrée, je lui fais signe de fermer la porte et de venir s’asseoir dans un des fauteuils. Rapidement, je l’informe qu’elle doit annuler mon déjeuner professionnel prévu ce jour et que nous devons nous retrouver chez elle ce midi. Je lui demande qu’elle prévoie une pause assez longue. Fort heureusement, Elodie n’habite pas très loin, à moins de 15 minutes en métro.

L’œil coquin, elle me répond que tout sera organisé selon mes désirs. Sa voix s’est faite plus sensuelle et ses jambes se sont croisées un peu plus me faisant apercevoir le liseré de ses bas et les accroches de son porte-jarretelles. Sa jupe plissée ainsi remontée sur ses cuisses et son bassin, elle décroise doucement les jambes en les écartant largement, me montrant sa magnifique petite chatte rasée, à peine couverte par la ficelle d’un petit string noir.

J’ai envie de la prendre là, sur le bureau, mais nous savons tous deux que c’est impossible avec la porte vitrée. Il va nous falloir attendre ce midi. Mais qu’est-ce que je raconte ? Ce midi, je dois lui parler de quelque chose d’important !

Midi arrive et je me rends chez Elodie qui a déjà eu le temps de rentrer chez elle. À peine le manteau posé sur la patère, elle m’enlace et m’embrasse avec fougue. Je lui rends son baiser puis l’entraîne dans le salon, sur le canapé. Je l’abandonne et récupère la cassette que j’insère dans le magnétoscope. Elle n’est pas surprise puisque nous adorons passer des films de nos exploits pendant que nous faisons l’amour. Cette fois, je retiens ses ardeurs et lui demande de regarder la cassette.

Une heure plus tard, la bande se termine. En ce qui me concerne, je bande comme la veille. Elodie n’en finit plus de rigoler. Elle a passé toute la durée du film à rire de mon infortune, ou à pousser des exclamations soit concernant la virilité des garçons qui baisaient (n’ayons pas peur des mots) ma chère Camille, soit concernant le traitement qu’elle recevait. J’ai même eu par moments l’impression qu’Elodie enviait Camille.

— Alors ?

— Elle a beaucoup de talents : pour le scénario, pour le jeu, mais surtout pour te baiser en beauté, me répond-elle.

— Ça, je dois le reconnaître ! Et pour tout te dire, je m’attends au pire maintenant.

— Je crois, au contraire, que tu ne devrais pas t’inquiéter, me dit Elodie. Ta femme est passée me voir il y a un mois et demi, un week-end.

Avant même que je n’aie le temps de protester sur le fait qu’elle ne m’ait rien dit, Elodie m’intime de l’écouter.

— Elle m’a raconté qu’elle savait tout de notre liaison, depuis longtemps, et qu’elle savait tout de moi, intimement, grâce aux cassettes de nos exploits que tu gardes chez toi, pas bien planquées d’ailleurs. Mais surtout, elle n’est pas venue seule. Elle était accompagnée par Patrick, le grand noir du film. À leur arrivée ici, j’étais assez inquiète, comme peut l’être une femme qui rencontre une épouse qu’elle fait cocue. La présence d’un grand gaillard costaud était aussi inquiétante. Mais j’ai rapidement senti qu’elle ne me voulait pas de mal. En fait, elle m’a fait comprendre qu’elle était heureuse maintenant et qu’elle vivait une nouvelle sexualité épanouie. Elle m’a dit que sa présence chez moi était nécessaire pour clarifier la situation. Mais je ne devais rien te dire avant que tu ne le saches toi-même. Elle devait m’en informer, mais je vois que tu sais presque tout alors je peux maintenant en parler avec toi.

— Presque tout ?

— Oui, presque tout ! Elle est aussi venue ici pour, m’a-t-elle dit, te faire un cadeau, une surprise. Ça risque de prendre du temps alors que je devrais plutôt appeler le bureau pour prendre ma demi-journée.

Elodie se lève et prévient le bureau qu’elle ne repassera pas. Quant à moi, je suis régulièrement en rendez-vous hors du bureau et mes employés seront plutôt ravis de mon absence, donc je n’ai pas besoin de les prévenir.

Elodie revient s’installer dans le canapé, après un détour par sa chambre, de laquelle elle ramène une autre cassette vidéo. Après avoir rangé la première cassette, j’introduis la nouvelle dans le lecteur avec un regard interrogatif vers Elodie. Elle me sourit et m’annonce que c’est mon cadeau. Je mets la cassette en marche et m’installe, perplexe, contre Elodie…

Après quelques secondes de noir, je vois soudainement apparaître la chambre d’Elodie sur l’écran. Elodie est installée au fond dans un fauteuil amené du salon. Elle reste imperturbable, légèrement gênée. Elle est vêtue d’un jogging et d’un T-shirt bandeau. Camille est assise à genoux sur le lit dans un petit tailleur strict, légèrement fendu sur le côté, dévoilant le haut de ses bas autofixants. Elle porte un débardeur léger sur le haut au travers duquel se dressent les pointes de ses seins. La caméra semble être posée sur la commode de coin.

« Coucou chéri ! Et oui, je suis chez Elodie ! Tu dois te demander pourquoi. Pour lui faire une scène ? Se crêper le chignon ? Non ! J’ai trouvé mieux. »

Patrick apparaît alors sur l’écran et vient s’installer sur le lit derrière elle. Ses mains parcourent immédiatement les bras de Camille, ses épaules, ses seins. Il est vêtu d’un pantalon et d’un Tshirt qui fait ressortir sa musculature et ses larges épaules.

« Vois-tu, mon amour, tu me baises dans notre lit, et tu baises Elodie dans ce lit. Alors j’ai décidé que mon merveilleux amant me baiserait lui aussi sur ce lit après m’avoir prise dans le nôtre comme tu le sais maintenant. Et comme je sais qu’Elodie est aussi friande que toi pour mater des films cochons où je suis actrice, je lui ai proposé de carrément regarder le tournage. En fait, c’est la seule chose que j’exige d’elle. Je ne lui interdis même pas de te revoir ou de vous envoyer en l’air. J’ai découvert que baiser sans retenue c’est trop bon pour vouloir t’en priver égoïstement. »

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Inaya

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