Lorsque je croise un couple dont l’homme est nettement plus mûr que la femme l’accompagnant, je ne peux m’empêcher de penser à notre première année de mariage datant d’un peu plus de six ans, en décembre 2007, lorsque Élodie et moi, Loïc, avions emménagé dans un petit appartement intégré dans une maison individuelle, à Perpignan. Le propriétaire, un veuf de 71 ans, fut d’abord très réservé lorsque j’avais visité l’appartement qu’il proposait en location, car il exigeait des ressources financières élevées, alors que Élodie et moi, bien que très correctement diplômés, gagnions encore peu à l’époque où chacun débutait. J’avais insisté en lui promettant un règlement régulier et lui demandais d’être sympa pour un couple de jeunes mariés. Il a répondu qu’il faudrait que la jeune mariée soit très jolie pour qu’il accepte de nous le louer.
Je me doutais bien qu’un veuf relativement âgé était du genre vieux cochon, et je savais Élodie si belle qu’il ne pourrait qu’accepter. Après tout, me disais-je, si cela lui fait du bien de regarder ma belle épouse, il n’y avait pas de mal à cela. Élodie que j’avais mise au courant s’était habillée très courte, ravie et amusée, et a visité avec moi le logement. Henri, c’est ainsi qu’il s’appelait, avait été subjugué et nous avons signé le bail, la vue des jolies cuisses de ma petite femme ayant produit son effet.
Il s’était montré discret au début et nous avons vécu là avec Élodie la folie des premières semaines d’un mariage pétillant. Nous faisions l’amour comme des fous, jusqu’à épuisement. Elle découvrait vraiment le sexe, après nos trois années d’étude trop studieuses pour nous lâcher, elle aimait cela, était toujours partante et m’excitait violemment, car elle ne parlait que de cela, de vive voix, sur nos portables ou dans ses SMS. J’aimais la masturber avec un gros gode en caoutchouc, très veiné et ressemblant, et l’on délirait sur des folies, des fantasmes tout en s’adonnant sans retenue à notre occupation favorite. Elle entrait dans mon jeu en se disant être ma petite putain personnelle, prête à tout.
Petit à petit, Henri se fit plus présent, venant nous saluer le soir en nous apportant notre courrier, discutant un peu autour d’un café. Il n’avait d’yeux que pour elle et cette adorable coquine adorait me piquer en s’habillant courte dès qu’elle rentrait du travail, pour le recevoir craquante à souhait. Il ne cessait de la complimenter, puis s’enhardit en disant en plaisantant qu’en cas de difficultés de paiement de notre loyer, il se payerait en nature sur elle, ce qui la faisait glousser. Dès que la porte se refermait sur lui, je me jetais sur elle, et je la traitais volontairement de tous les noms : elle riait, adorant que parfois je lui parle crûment. On faisait alors l’amour avec fougue, et mon gode que j’appelais à la rescousse devint dans nos fantasmes le pieu d’Henri venant se payer en nature. Ce jeu avait visiblement le don de beaucoup l’exciter, bien plus que lorsque j’attribuais le gode à tel ou tel de nos amis, pourtant à mes yeux mille fois plus sexy que ce retraité, même s’il n’avait rien d’un vieillard. Elle me disait souvent que ce fantasme sur nos amis ne la faisait pas vibrer, n’imaginant pas goûter à d’autres hommes comme moi, car elle avait épousé le plus beau et le meilleur amant du monde (que ça faisait du bien d’entendre ça !).
Manifestement, le gode Henri l’excitait et elle le reconnut volontiers. Elle m’avoua que depuis qu’elle s’asseyait systématiquement sur le canapé à côté de lui, Henri profitait toujours que j’aille en cuisine chercher le café (eh oui, je faisais le service) pour effleurer ses cuisses, jusqu’à les palper ouvertement. Elle me dit avec sa spontanéité naturelle qu’il n’y avait pas de mal à lui offrir quelques secondes de bonheur, et me demanda si je lui en voulais. Au contraire ! Je comprenais mieux pourquoi elle mouillait tant quand je la prenais dès son départ. Je l’ai traitée de perverse attirée par les vieux messieurs et elle me rappela qu’elle était ma petite putain. Je crois que si cela avait concerné un de mes amis comme Thierry, un homme jeune qui me ressemblerait donc, j’aurais été jaloux, mais curieusement son étonnante attirance pour Henri n’en faisait pas pour moi un rival, et cela m’excita beaucoup.
Dès lors, ce jeu nous excita si violemment que Élodie ne cacha plus son véritable fantasme. Elle m’avoua sans gêne, droit dans les yeux, s’imaginer se pervertir avec lui, car il lui rappelait un oncle qui n’avait cessé, lorsqu’elle était adolescente, de la peloter. J’en découvrais des choses ! Elle était bien plus coquine que je ne l’avais imaginée, et j’adorais, car loin de la choquer, ce jeu malsain l’avait excitée et elle me dit avoir longuement rêvé d’être violée par cet oncle qu’elle imaginait velu, viril et très cochon. Je lui ai alors demandé ouvertement si elle désirait réaliser ce fantasme avec Henri. Elle sembla choquée par l’évocation d’un passage d’un fantasme à la réalité crue et garda un temps le silence. J’ai regretté d’avoir exprimé brutalement ce désir, et d’avoir peut-être brisé le charme. Puis son visage s’éclaircit lentement avec l’apparition d’un sourire malicieux :
— C’est toi le cochon ! dit-elle. Avoue que ça t’exciterait que je couche avec lui !…
— Tu te dis ma petite putain, mais une putain qui ne couche qu’avec son mari n’en est pas vraiment une alors… et tu aimes qu’il te tripote comme ton oncle…
Elle me regarda avec intensité et ses yeux brillèrent. Je la connaissais, elle était excitée. Je l’ai serrée contre moi et l’ai embrassée. Pendue à mon cou, elle me toisa d’un air coquin :
— Tu veux que je te fasse « cocu » (elle insista sur le mot) avec un vieux monsieur, moi, une jeune mariée amoureuse ? Tu veux que ta petite putain ait son premier client ?
Elle ne me laissa pas répondre, m’embrassa et sa main glissa dans mon caleçon. Nous avons fait immédiatement l’amour, mais après nous être embrasés, elle me dit ne pas être sûre d’oser cela.
Depuis cet échange, je m’arrangeais pour les laisser seuls plus longtemps, et Élodie me confia qu’il en profitait pour caresser fugitivement son sexe par-dessus sa culotte, et palper ses seins. Elle retenait sa main, pour le principe, mais n’empêchait rien. Quand je lui ai demandé de le recevoir sans culotte, elle s’est raidie, a hésité, puis a décidé d’en rester à ce jeu coquin et brûlant, sans aller jusqu’à une caresse intime. Elle n’était pas prête et je n’ai pas insisté.
J’adorais son corps, et je ne pouvais m’empêcher en le regardant de l’imaginer nue aux côtés d’Henri : c’est le contraste, type Belle et la Bête, qui m’excitait le plus, et d’ailleurs c’est aussi ce qui visiblement l’excitait, car il n’avait rien de vraiment attirant, en tout cas pour une belle jeune femme de 23 ans et je me croyais plus viril que lui, tout en étant aimé d’elle. Ses cheveux noirs mi-longs et épais, légèrement ondulés, ses yeux marrons foncés, ses seins fermes aux aréoles sombres, son épaisse toison noire, son sexe joliment dessiné et souligné par un fin duvet sur ses lèvres charnues, ses fesses rondes et fermes, tout cela m’affolait. Ajoutons à cela un beau visage aux traits fins, un sourire désarmant et une expression constante de fausse timidité qui lui donnait avec ses fines lunettes qu’elle portait trop rarement à mon goût un air très sage contrastant avec son appétit sexuel, ses fantasmes crus et sa désarmante franchise.
Plus le jeu se prolongeait, plus elle évoquait son vieil oncle dans nos délires, disant regretter qu’il ne se soit rien passé d’autres que des attouchements, surtout quand elle eut 18 ans (je l’ai connue à 19, étudiante). C’est là que j’ai su que le soir même de notre mariage, en pleine fête, alors que son oncle la faisait danser et qu’elle était éblouissante de beauté, il lui a dit qu’elle était si jolie qu’il aurait dû aller au-delà de ses gestes, qu’il aurait du lui faire l’amour alors que désormais c’est moi qui avais cette chance. J’ai ainsi appris qu’il me détestait et aussi que l’aveu de l’oncle avait violemment excité ma petite femme, le soir de ses noces. Il l’avait alors serré très fort, elle l’avait senti bander et elle lui a dit qu’il aurait dû oser, car elle en avait rêvé, et qu’elle en rêvait encore, mais qu’il était trop tard. Cet aveu bouleversa l’oncle, se traitant d’imbécile, qui lui promit de lui faire l’amour bientôt, malgré ce mariage qu’il maudit. Cela me glaça.
— Pourquoi avoir épousé un jeune de ton âge, alors que les vieux t’attirent ? Je t’excite moins qu’eux ? Si je dois attendre encore 25 ans d’avoir presque 50 ans, pour t’exciter comme eux ?
— Mais non, idiot ! C’est toi, je t’aime ! Je ne sais pas pourquoi ça m’excite, c’est comme ça, je ne me pose pas de question, peut-être parce que c’est très différent de toi ? Que dirais-tu si j’étais attirée par les hommes te ressemblant ? Mais avoue que ça t’excite aussi que j’aie ces fantasmes, non ?
— Fantasme ou désir ? Ton oncle Daniel, il ne faudra pas que je te laisse seule avec lui…
— Mmmm, non ! À moins que tu souhaites vraiment être cocu, que ça t’excite de me partager avec lui… ou d’autres …? Après tout, ça t’excite bien qu’Henri me touche, et tu lui facilites la chose, non ? Peut-être tu aimerais que je me débauche réellement ? Ce n’est pas toi qui as proposé que je le reçoive sans petite culotte ?
Elle était magnifique. Elle me regardait avec intensité, cherchant à deviner mes pensées. Allongé nu contre elle, j’ai tendu mon bras et j’ai recommencé à caresser son sexe englué de sperme. Elle ferma un instant les yeux et me sourit.
— Tu rebandes déjà ? C’est ma seule beauté qui t’inspire ?
— Ta beauté ma chérie.. fis-je sans conviction
Elle tendit la main et se saisit de mon membre dressé.
— J’ai lu récemment qu’il y a des hommes qui rêvent d’être cocus, que leurs femmes soient infidèles et même qui les poussent à avoir des amants… Peut-être es-tu un de ceux-là ?
Elle sourit.
— Je vois que ça t’excite quand je te dis être ta putain, ou quand je te dis qu’Henri me touche les cuisses, ce qui n’est pas grand-chose. Je n’utilise pas beaucoup de mots crus comme toi parfois, mais quand je te dis « cocu » ou je me dis « putain », tu aimes, tu bandes! Qui sait, tu as peut-être envie de me prendre au mot ? Dis-moi, tu aimerais que j’ai des amants, que je couche avec Henri ? Tu aimerais assister, ou tu préférerais plutôt que je te raconte tout ensuite, ou bien que je te dise simplement que je me débauche avec mon vieil amant cochon, ou même que je le fasse sans rien te dire ? Ta jalousie, pourquoi elle ne fonctionne pas quand Henri glisse sa main sous ma jupe ?


